Vendredi 16 mars 2018 à 21h15
Ciné-Concert – Une page folle
Dans le cadre du OFF du Festival Les Hallucinations Collectives 2018
Cinéma Comoedia
Résumé : Un ancien marin se fait embaucher comme concierge dans un asile d’aliénés afin de se rapprocher de son épouse, enfermée à l’hôpital après une tentative de suicide. Un endroit où les heures passent au rythme des routines ordinaires du personnel et des étranges rituels des patients.Une page folle est un chef-d’œuvre mondial du cinéma muet, sans aucun doute le premier film d’avant-garde du cinéma japonais à la virtuosité époustouflante et dont la modernité et la liberté créatrice surprennent encore aujourd’hui. Considéré comme le Chien Andalou japonais, Une Page Folle est un film qui revient de loin. D’abord parce qu’il a longtemps été considéré comme perdu, avant que son réalisateur n’en retrouve au début des années 70 une copie qu’il avait préalablement enterrée sous sa cabane de jardin au moment de la seconde guerre mondiale.
Berceau des Volontés Sauvages est né de la collaboration d’Alban Jamin et de Joost Van Der Weerd. Venus d’horizons musicaux complètement différents, ils se retrouvent aujourd’hui autour de ce projet à géométrie variable en fonction des genres musicaux qu’ils tourmentent (drone, kraut-rock, field recording) et de la nature des projets qu’ils investissent (live, ciné-concerts, lectures publiques, enregistrements en studio).
Ils préparent deux disques pour 2019. Ce ciné-concert est leur premier véritable travail présenté en public. Il a été créé pour le programme « off » du festival Hallucinations Collectives (27 mars – 2 avril)
Ecoutez un aperçu : ici
Teinosuke KINUGASA fut l’une des principales victimes de ces multiples destructions du patrimoine cinématographique japonais.
En effet, bien qu’il ait été un acteur très prolifique avec plus de 60 rôles en 1923 – date à laquelle il arrêta de jouer pour se consacrer à la réalisation – et qu’il ait réalisé une centaine de film en 1945, seuls Une Page Folle (1926) et Jujiro (1928) ont été conservés. Ces deux films doivent d’ailleurs leur salut au réalisateur lui-même qui à travers sa propre société de production – la Kinugasa Motion Picture League – fut l’un des acteurs majeurs de la première vague d’exportation de films nippons en Europe, allant jusqu’à voyager à l’étranger dans les années 30 pour y promouvoir lui-même ses films. Aujourd’hui, les seules copies disponibles de Une Page Folle et Jujiro sont des copies étrangères.
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